Visite du monument

La Maison Sublime est actuellement en travaux la reprise des visites assurées par l'Office de Tourisme sera annoncée sur :
www.rouentourisme.com

(reprise envisagée pour 2020)

L'identification du monument juif de Rouen
L'identification du monument juif de Rouen

La première trace du monument juif apparaît (13 août 1976 à 17 heures). Dès sa découverte en 1976, le monument juif de Rouen a fait l’objet d’une âpre controverse sur sa destination. Controverse qui n’a évidemment pas facilité la mise en valeur de ce trésor du patrimoine médiéval. Trois thèses étaient alors avancées.


La thèse de la synagogue a été longuement exposée par Bernhard Blumenkranz, directeur au CNRS, et par certains archéologues responsables de la fouille dans Art et archéologie des Juifs en France médiévale.


La thèse de la résidence privée a été un moment évoquée par le grand historien et archéologue médiéviste Michel de Boüard dans une étude intitulée Synagogue ou Académie talmudique ? Réflexions sur une controverse. Il y a renoncé dès l’année suivante (voir ci-dessous).


M. Michel de Boüard, éminent historien et archéologue médiéviste, visite le chantier en compagnie de Georges Duval, architecte en chef des monuments historiques. A gauche de la photo, M. François Bourguignon, conservateur régional des bâtiments de France.La thèse de l’école rabbinique, défendue dès l’origine par le professeur Norman Golb, a fini par s’imposer ; elle est présentée en détail par son auteur dans Nature et destination du monument hébraïque découvert à Rouen. Commentant, dans la revue Études normandes, le livre Les Juifs de Rouen au Moyen Âge que N. Golb venait de publier, Michel de Boüard a clos en quelque sorte la controverse en écrivant : Tandis que certains y virent d’emblée, sans réflexion suffisante, une synagogue, N. Golb entreprit de démontrer qu’il ne pouvait s’agir que de la yeshiba dont il avait prévu le site exact ; d’où une controverse qui dura quelque huit ans et suscita de nouvelles recherches.


Depuis lors, aucun document historique ni aucune preuve scientifique ne sont venus contredire cette thèse, bien au contraire, ni montrer la vraisemblance d’une autre identification.


Les arguments permettant de conclure à une école aux juifs sont donc présentés ci-dessous. Sans préjuger bien sûr de nouvelles découvertes qui viendraient rouvrir la question…

 

 

Paris-Normandie, 2 septembre 1976.

 

 
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