Visite du monument

La Maison Sublime est actuellement en travaux la reprise des visites assurées par l'Office de Tourisme sera annoncée sur :
www.rouentourisme.com

(reprise envisagée pour 2020)

La sauvegarde de la Maison Sublime, classée « monument historique »

Dans un rapport sur la protection du patrimoine présenté en juin 2006 au nom de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, le député Christian KERT observait (p. 97) à propos de « La Maison Sublime de Rouen » :


« Plus tard, une crypte a été construite, destinée à permettre la visite de ce patrimoine exceptionnel. Mais la crypte, située sous la cour du Palais de Justice, a très tôt souffert d’un défaut d’étanchéité ; de fait, le monument se dégrade lentement à cause d’un degré d’humidité très élevé et l’on relève que la structure de béton qui « enrobe » le site archéologique nécessite des travaux importants ».

Relevant que le ministère de la Justice « ne considère pas l’état de la crypte archéologique comme une priorité dans l’ordre de ses besoins », le rapporteur concluait : « Ainsi, au temps des erreurs et des atermoiements a succédé celui du blocage, entretenant le caractère d’échec chronique de cette opération de sauvegarde et de mise en valeur ».


A la suite de ce rapport, une inspection a été diligentée par le ministère de la Culture. Madame Colette di MATTÉO, inspecteur général des monuments historiques, s’est rendue à Rouen le 23 juin 2006. Suivant ses préconisations, une étude a été confiée au Laboratoire des monuments historiques (LMH) de Champs-sur-Marne et une campagne photographique a été réalisée pour permettre des comparaisons avec les prises de vue antérieures (1976 et 1991).


Les résultats de ces travaux ont été présentés lors d’une réunion organisée par la DRAC de Haute-Normandie en septembre 2007. Il font apparaître que :


- l’état du bâtiment s’est effectivement dégradé. On observe notamment que certains graffiti se sont fortement estompés et sont devenus à peine lisibles ;


- l’édifice souffre de trois types de dommages : un taux d’humidité très élevé,supérieur à 99%, imputable à un défaut d’étanchéité de la dalle en béton et à un défaut de climatisation ; une contamination de la pierre par une forte teneur en sels solubles ; une présence de bactéries.  


Sans être alarmistes, les premiers résultats du LMH confirment donc et même amplifient les inquiétudes exprimées par le député Christian Kert.


Le rapport définitif du LMH, assorti des préconisations appropriées, était prévu pour décembre 2007. Ses préconisations sont très attendues.

 
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